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Christophe Debray

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Enregistré à l’Orias sous le numéro 08039930 - www.orias.fr - en qualité de Conseil en investissements financiers, Société de courtage d’assurance,

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Utilité des marchés financiers

Marchés financiers et gestion de portefeuille - 3 sur 7



Surveiller et comprendre les variations des marchés financiers



Surveiller les variations des marchés ne signifie pas essayer de prévoir leur direction, mais au contraire tirer parti de leurs fluctuations, surtout lorsqu'elles sont fortes, pour acheter et vendre lorsque des opportunités se présentent.



Choisir les OPC (Sicav et Fonds communs de placements) les mieux gérés n'apporte qu'une réponse très partielle :


Le prix d'une action dépend à 40% de l'évolution de l'entreprise et à 60% de son milieu, c'est à dire de la conjoncture économique. Ces chiffres sont très stables depuis 60 ans et similaires pour les marchés Européens, Nord-Américains et Japonais.


Compte tenu des règles de diversification obligatoires des  OPC et des lois mathématiques d'agrégation des risques, les 40% qui dépendent de l'évolution de l'entreprise seront réduits à environ 10% pour l'ensemble d'un support, parce qu'il est toujours investi sur plusieurs actions dont les variations se compensent.


Par conséquent choisir de bons supports actions gère environ 14 % des risques = 10% / (60 % + 10%).


Cette question est expliquée de manière plus détaillée sur la page "Suivi des investissements financiers".


Lorsque les marchés baissent, tous les actifs ont tendance à se corréler. La diversification protège mal contre une tendance baissière générale comme en 2002 et 2003 ou depuis 2007.


Les bons OPC investis en actions peuvent faire environ 30% de mieux que l'indice. Plus demande de prendre des risques exagérés ou des compétences exceptionnelles. La valeur ajoutée du Gérant sera surtout d'optimiser le rendement dans le cadre de son mandat, d'éviter les mauvaises affaires et de réinvestir les dividendes. C'est déjà beaucoup.


Néanmoins il faut moduler cet avis. Dans les périodes de mutations économiques, comme celle que nous vivons actuellement, l'écart s'accroit entre les entreprises qui savent évoluer et celles qui s'adaptent mal. Donc la sélection effectuée par les Gérants aura plus de valeur. Paradoxalement la différence de performance entre 2 gestionnaires ne se voit que lorsque les marchés se réorientent à la hausse.


Un bon OPC flexible, qui a pour objectif de s'adapter aux évolutions de la conjoncture et donc gère 100% des risques, prendra environ la moitié des hausses et amortira partiellement les baisses. Certains font nettement mieux, mais ils sont rares. Les résultats de ce type d'OPCVM sont très divers et très liés aux risques qu'ils acceptent de prendre et bien sûr au savoir-faire des sociétés de gestion.


Les obligations varient en fonction des taux d'intérêts, qui sont une donnée macro-économique essentielle. Leur corrélation avec les actions et l'immobilier est instable.



Il est donc indispensable de faire attention aux orientations des marchés :


Depuis 200 ans que les bourses occidentales existent, on observe des phases pendant lesquelles les valorisations stagnent puis s'orientent à la hausse. Un cycle complet dure plusieurs décennies. Il y a également d'autres cycles plus courts, avec des phases de hausses fortes, puis des corrections plus ou moins longues et brutales. Ces cycles sont liés à des évolutions très profondes de nos économies. Ces sujets ont été abondamment étudiés et ont fait l'objet de nombreuses publications universitaires. C'est un domaine complexe, dans lequel je n'entrerai pas plus avant ici.


La bonne compréhension de ces variations, de leurs ordres de grandeurs, de leurs durées et de leurs amplitudes probables est essentielle pour gérer un portefeuille.



Les conséquences sur la gestion d'un portefeuille :


On peut investir à n'importe quel moment. Néanmoins, il ne faut pas acheter n'importe quoi n'importe quand. Une bonne partie de la plus value se fait à l'achat. Il faut également utiliser des techniques adaptées d'entrée et de sortie.


Si on investit au hasard, sans faire attention aux cycles et aux valorisations à l'entrée, il faut plusieurs dizaines d'années pour être à peu près sûr de retrouver l'investissement de départ. C'est trop long à l'échelle de la vie humaine.


Lorsque les marchés ont épuisé leur potentiel raisonnable de hausse, il faut limiter les effets d'un retournement probable par diverses techniques : réduction de l'exposition générale, fonds flexibles, gestion quantitative, alertes, sécurisation des plus values pour sortir progressivement.


Lorsque les marchés ont baissé, il faut préparer un retour progressif vers les actifs à rendement plus fort, toujours en misant sur plusieurs gestionnaires, d'où l'intérêt de l'architecture ouverte.


Certains OPC réagissent très différemment quand les marchés sont orientés à la baisse ou à la hausse.  Il faut les choisir en conséquence.





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